DREAM THEATER - Systematic Chaos

DREAM THEATER Systematic Chaos édition spéciale
Sortie en juin 2007 chez Roadrunner Records

leur myspace:: http://www.myspace.com/dreamtheater



Note: 16/20

Line-up:
James LaBrie - chant
John Myung - basse
John Petrucci - guitare et chant
Mike Portnoy - batterie et chant
Jordan Rudess - claviers

Track list:
1. In The Presence Of Enemies part I
2. Forsaken
3. Constant Motion
4. The Dark Eternal Night
5. Repentance
6. Prophets Of War
7. The Ministry Of Lost Souls
8. In The Presence Of Enemies part II

Et hop, une nouvelle galette des New Yorkais pour cette année ! 8 titres dont pas un seul en dessous de 5'36 pour le plus court et 25'38 pour le morceau d'ouverture et de clôture de l'album qui se retrouve donc scindé en 2. Ils n'ont pas lésiné sur le contenu car dans l'édition spéciale, il ya aussi un dvd présentant en 90 minutes le "making of" du cd ainsi que la possibilité d'écouter l'album en surround sound mix 5.1 alors si c'est pas la classe franchement ?! Quelques clins d'oeils à leurs précédents cd parsèment ce Systematic Chaos. Une référence à Metropolis part II sur Repentance dans les 1ères lignes des paroles et l'intro de la chanson par ci, une autre à Octavarium dans la déco de la page sur Constant Motion qui me fait beaucoup penser un mélange de Caught In A Web avec des passages chantés à la Metallica période Black Album. La technique de jeu répond toujours présent, les instruments se renvoyant la balle dans un dialogue enlevé un peu à l'image de Train Of Thoughts qui présentait lui aussi quelques titres musclés pour du DT. Forsaken sera sans doute le morceau le plus catchy avec son refrain très stéréotypé calibré pour le single radio. Je n'ai pas encore eu le temps de jeter un oeil à la partie dvd donc je m'abstiendrai de tout commentaire à ce sujet. The Dark Eternal Night est pourvu d'un jeu plutôt surprenant pour du DT, un effet de saturation sur le chant très agressif et une structure de riffs aussi saccadée que syncopée. Sur ce même titre, Jordan Rudess nous donne un aperçu de ses prouesses au clavier au travers de quelques cours mais sympathiques soli plutôt funs. Comme quoi, même quand on est un génie on sait aussi déconner. Repentance est le 1er gros pavé de Systematic Chaos avec ses 10'43 au compteur, qui passent tout en douceur. Le slow de l'album aux accents légèrement jazzy dans le jeu de batterie qui pourrait être considéré comme un remake asceptisé de Home. Certaines mauvaises langues trouveront que DT a viré plus accessible...Ah bon ? En quoi ? Sans doute sont-ils moins démonstratifs qu'à l'époque d'un Awake par exemple, les compos sont plus aérées permettant par la même à l'oreille de l'auditeur de se reposer ou au contraire de prendre son pied sur les chansons plus complexes. Je reconnais tout de même que depuis Octavarium, James LaBrie a tendance parfois à adopter "un chant à midinettes" genre Placebo. Cela se ressent sur ]Prophets Of War et son rythme très disco vers 1'35 (c'est pas des conneries, on croirait qu'ils ont invité Patrick Hernandez ^^) 2ème gros morceau avec les lentes 14'57 de Ministry Of Lost Souls et son intro majesteuse enchaînant avec un long break à la gratte en son clair sur lequel se pose alors le chant.
Alors, quand bien même on ne retrouve toujours pas ce caractère immortel de Metropolis part II, ce Systematic Chaos a toute sa place dans la discographie du quintet Américain à qui je souhaite une carrière encore riche en bons cd de cet acabit.
Valtyr