Iron Maiden: Déjà Vu !
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Iron Maiden: Déjà Vu !
"Somewhere in Time", sans doute mon album favori de la Vierge de Fer.
Raison suffisante pour en faire un article.
Pour le côté « historique », notons que cet album sort en octobre 1986 et que le line up est constitué par
Bruce Dickinson
Steve Harris
Adrian Smith
Dave Murray
Nicko McBrain
Ma note: 19/20
Passons à l’œuvre en elle-même.
Tout d’abord, l’apparition du synthé. En effet, c’est la première fois qu’Iron Maiden utilise cet instrument. Les puristes crieront au scandale, et pourtant, ils seront forcés de reconnaître que cette évolution apporte énormément à l’album et par la même occasion, au groupe (le synthé restera plus ou moins discret selon les albums).
L’album s’ouvre avec le très pêchu « Caught Somewhere in Time ». Dès l’intro, on sent que la production est parfaite (pour l'époque). La basse de Steve Harris se porte toujours aussi bien, les rythmiques galopantes, si chères à Maiden sont de la partie, et Bruce Dickinson est une fois de plus au top. Et quel solo !
Arrive ensuite « Wasted Years », son intro plutôt étrange avec une ligne de basse qui pointe le bout de son nez avant que Bruce n'entame le premier couplet. Le morceau est soutenu de main de maître par Nicko McBrain et un solo à la superbe conclusion confère au titre l'étincelle qui n'est pas toujours perçue.
On enchaîne avec « Sea of Madness » qui se veut on ne peut plus direct. Le riff est plutot inhabituel pour Iron Maiden et, comme tout l'album, apporte une nouveauté au heavy metal.
La voix de Bruce plane sur un refrain qui semble ramper comme une ombre. Les solos sont une fois de plus très inspirés et se fondent litéralement dans les nappes de synthé. Un bon morceau, mais le plat consistant arrive.
En effet,« Heaven Can Wait » est un véritable chef d'oeuvre. Une superbe intro mêlant basse et guitare et ajoutant ensuite une batterie très directe avant de déboucher sur un riff et une ligne de chant extrêmement entraînants. Le pont vers le refrain est énorme et, le refrain proprement dit est inoubliable. Après une série de soli, on tombe nez à nez avec un passage particulièrement heavy (quelle basse!) et puis arrive une des nombreuses touches de génie de ce morceau. Si les « Woh oh oh » ne vous mettent pas KO, le solo chorus le fera. Splendide tout simplement. Le morceau se termine ensuite comme il a commencé: en force.
“The Loneliness of the long Distance Runner”, au superbe refrain et aux lignes de guitare très mélodieuses vient ensuite amener un peu de variété dans la rythmique de l'album. Ce titre alterne en effet passages légers et planant avec lourdeur et vitesse.
On passe au splendide “Stranger in a Strange Land”, inspiré du livre du même nom, racontant l’histoire d’un explorateur du pôle Sud perdu dans le désert de glace de l’Antarctique.
Encore un riff inhabituel et un son de guitare / synthé surprenant. Le groove de ce morceau est unique. Que ce soit au niveau de la basse, de la guitare ou du chant, on ne s'ennuie pas une seconde. Après une montée magnifique on assiste à ce qui pour moi est le meilleur passage de l'album: le solo. Mon dieu! Adrian Smith effectue là un travail remarquable et permet à Maiden de s'envoler vers des contrées inexplorées. Magique.
« Déjà Vu » arrive tout en douceur avant de débouler avec une rythmique à 100 à l'heure. Des paroles splendides (un de mes textes préférés de Maiden) et la diction, très théâtrale, de Bruce confère à cette chanson un pouvoir émotionnel très fort.
La mélodie très légère de ce morceau contraste avec certains passages typiquement Heavy et les harmonies ne sont pas là pour nous déplaire. La basse du seigneur Harris est plus mélodieuse que jamais et l'album semble clôturé de manière bien rythmée.
Il n'en est rien car le très épique « Alexander the Great » constitue un final grandiose.
Après une superbe introduction, arrive un riff « à la Maiden », soutenant une ligne de chant puissante et saccadée. Les guitares, une fois encore, se renvoient la balle avec des duos mémorables, soutenus par un synthé très atmosphérique.
Les solos font mouche et permettent à l'auditeur de respirer avant un final prenant. En effet, cette façon qu'a Bruce de débiter son histoire est impressionante. Tout comme le refrain qui fait véritablement décoller la composition.
« Somewhere in Time », avec son lot de nouveautés, fait office de pivot dans la carrière de la Vierge de Fer. De nombreux éléments étant utilisés pour la première fois ici se retrouveront tout au long de l'aventure Maiden, qui, espérons le, est loin de se terminer.
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