OPETH - Watershed

Il est des groupes au parcours sans faille de la première à la
dernière note. Opeth fait partie de ces rares entités à ne jamais
faillir, malgré la diversité de ces albums. Alors quand il décide de
sortir un nouvel album on ne peut dire que: YEEESS!! Après le sublime Blackwater park, le doublé envoûtant Damnation/Deliverance, le puissant Ghost Reverie, Watershed fini d'enfoncer le clou bien profond de la façon la plus magnifique qu'il soit! Mais plutôt que de me perdre en éloges je vous propose un piste à piste de la merveille.

* Coil: une
ouverture acoustique reposante, la voix étouffée de Mikael, c'est
Opeth, on plane à trois milles! Son chant est rejoint par celui de
Nathlalie au timbre proche d'Anneke. Les deux voix nous envoûtent
jusqu'à...
* Heir Apparent: ...un brouillard sonore qui lie
les deux morceaux. Rythmique et riffs surpesant, et les cris de Mikael.
La touche progressive et dark à souhait nous fait voyager en terrain
connu, mais c'est toujours jouissif et si proprement réalisé! 9min de
bonheur!
* The Lotus Eater: Un murmure, et le cataclysme
s'enclenche. L'aspect le plus sombre d'Opeth se dévoile, presque black,
avant le solo de Fredrik qui est vraiment une excellente nouvelle
recrue. Un pont ambient, une nouvelle descente dans les tréfonds du
metal...
* Burden: et une intro au piano prend la suite. Ce
titre est en fait une ballade mélancolique du plus bel effet, où le
leader du groupe nous rapelle encore (si besoin est) quel chanteur
exceptionnel il est. On se laisse porter sur le flow en ésperant que ça
ne s'arrête jamais. Petite incursion opportune à l'orgue hammond qui
pose sa touche kitch sur l'ensemble. On ne sent même pas passer les
7min de ce morvceau.
* Porcelain Heart: vient alors le
single choisit pour promouvoir cet album. Alternance de gros riffs
glacials et de passages guitare-voix dépressifs. Ce titre résume bien
ce qu'est Opeth finalement: une entité aux multiples facettes aussi
carrée qu'imprévisible. Même si la structure est moins complexe que
celle des autres pistes, le coeur de porcelaine a toute sa place sur
cet album.
* Hessian Peel: arpège acoustico-électrique pour
calmer le jeu, quelques cuivres et cordes en léger support, il faudra
attendre la 4ème minute pour voir intervenir un riff. Lancées tout du
long sur le même rythme, ces 11min s'écoulent pourtant aussi
limpidement que de l'eau. Les choses s'appesantissent à partir de la
6ème minute où l'extrême reprend ses droits: double pédale, riffs
saccadés et voix gutturales, avec passages clairs aériens et
surprenants. Basse et orgue H concluent en douceur une pièce
majestueuse.
* Hex Omega: du Opeth traditionnel en intro,
mais la suite continue doucement chantée en choeurs entrecoupée
d'interventions électriques. Un pont au clavier casse l'ambiance
générale avant que l'atmosphère ne se plombe en crescendo façon doom
jusqu'à la note finale!

7 titres, 55min, qui peut se vanter de pouvoir faire aussi fort
en si peu d'espace et de temps! Rappelez-vous de ceci: Opeth est Dieu
dans le monde du dark, aucun groupe ne lui arrive à la cheville. Alors
courez vous procurez ce bijou, et les précédents au passages!

Alors celui-là, il est excellent (bien que je préfère Orchid...)!!! Je dirais qu'après le peu d'écoute, le morceau que je préfère est Coil!!!

je viens de m'acheter l'édition limitée aujourd'hui!
moi content