SUICIDAL ANGELS - Sanctify The Darkness

- Note: 12/20

- Line-up:
* Nick Melissourgos - guitare,chant
* Themis Katsimichas - guitare
* Sotiris - basse
* Orfeas Tzortzopoulos - batterie

- Track listing:
01. Bloodthirsty
02. The Pestilence of Saints
03. Inquisition
04. Apokathilosis
05. ...Lies
06. No More Than Illusion
07. Atheist
08. Beyond the Laws of Church
09. Mourning of the Cursed
10. Dark Abyss (Your Fate Is Colored Black)
11. Child Molester


Le thrash blasphématoire s'exporte. Pendant que leur pays est touché par "La Crise" (vous savez le truc terrible, tout méchant mais que personne n'est capable de nous expliquer), des petits Grecs crient leur haine dans des micros. Ces petits Grecs s'appellent Suicidal Angels et ils nous balancent leur premier album, Sanctify the darkness. Un album estampillé du sceau des âmes bien nées car c'est suite à leur victoire au Rock The Nations Award que les Héllènes ont pu le réaliser chez Nucléar Blast.

Avec une telle carte de visite, l'auditeur en demande pour son argent (réduit à peau de chagrin suite à la fameuse "Crise"). Alors qu'en est-il ? Arnaque ? Coup de pub ? Vrai talent ? Je vous remet la même chose ? Mon verdict (qui vaut ce qu'il vaut) : Slayer a fait beaucoup mieux. Bah oui, fallait s'en douter : à force de prendre modèle à ce point sur un groupe, on finit par en être la copie. Décalque complet du combo américain, Suicidal Angels est plus ou moins tombé dans le piège du "fan-band" et j'avoue que c'est difficile à faire passer pour le gars qui dépense sa thune pour écouter la "Nouvelle Star" du thrash. On n'est pas dans l'arnaque complète, mais, merde, y a même pas Virginie Elfira ! (là, c'est vraiment la "Crise") Tout dans Sanctify the Darkness nous ramène à Slayer : la pochette, le titre, les riffs, les paroles. Manquerait plus que les zikos se rasent et se tatouent le crâne et le tableau serait complet.

Alors, voilà, malgré tout, le boulot est plutôt bien fait et le thrash old school qu'on nous promettait est bien là. Mais, si le groupe veut durer, va falloir vraiment se départir du modèle oppressant des maîtres du genre ou se transformer définitivement en cover-band.

Par Olivé