BELPHEGOR - Bondage Goat Zombie

BELPHEGOR "Bondage Goat Zombie"

Sortie 14 avril 2008 chez Nuclear Blast


Site Officiel: www.belphegor.at
Myspace: www.myspace.com/belphegor


- Note: 14/20

- Line-up:
* Helmuth – Chant, Guitare
* Sigurd - Guitare
* Tony Laureano - Batterie
* Serpenth - Basse

- Track listing:
01. Bondage Goat Zombie
02. Stigma Diabolicum
03. Armaggedon's Raid
04. Justine: Soaked in Blood
05. Sexdicator Lucifer
06. Shred For Sathan
07. Chronicles Of Crime
08. The Sukkubus Lustrate
09. Der Rutenmarsch

Un groupe autrichien, tiens, voilà qui est exotique. Mais quand on
parle de BELPHEGOR, "exotique" n'est peut-être pas le plus approprié
des termes... Pour ceux qui ne connaissent pas (et qui n'ont pas réussi
à se faire une idée avec l'artwork et les titres des morceaux...), le
groupe fait dans le pas gentil (ils s'auto-proclament Supreme Black/Death Art,
ça va les chevilles on dirait...) et aime bien parler de fouets,
d'attacher des gens, de succubes et de sexe. Devraient tourner avec MANOWAR tiens eux...
La musique est donc, évidemment, brutale, mais sans être
(complètement) bête. On sent une recherche de la mélodie (plus que dans
les précédents opus, sans aucun doute!) et surtout du riff efficace. A
ce petit jeu, perdu, c'est plutôt la voix, et le jeu de batterie qui
restent en tête. Ainsi que quelques gémissements en intro... pourquoi
elle crie la madame?
Deux titres sortent du lot: "The Sukkubus Lustrate" et "Der
Rutenmarsch". En effet, le père Helmut (oui, on est intimes
maintenant... ou pas) s'essaie à un chant clair qui pourrait presque
rappeler Till de RAMMSTEIN.
Bon, j'ai dit "presque" hein... Et puis il y a des guitares en son
clair! Non mais vous imaginez? C'est plutôt une bonne surprise
d'ailleurs...
On l'a bien compris, cet album de BELPHEGOR s'adresse à un public averti et pourrait choquer les plus jeunes. Non non non Monsieur, vous ne pouvez pas offrir Bondage Goat Zombie à votre petite fille de 6 ans. (sauf si elle se prénomme Justine et encore...) La production ne fait pas très trve iveul black metal
(ça demande une production cradingue provenant des entrailles d'une
cave humide, ça!) mais penche plus vers la qualité du death, avec
finalement, comble de l'ironie, un son très "clair".
Que retenir de ce Bondage Goat Zombie
donc? Un album innovant dans la continuité, qui permet d'élargir le
spectre musical du groupe. (j'ai parlé du spectre musical de votre
groupe, rangez cette pince Monsieur...) Pas l'album du siècle, de la
décennie ou même de l'année. Mais pas un mauvais album, en tout cas
bien plus sympathique que les gars qui l'ont joué. Parce que, messieurs
de BELPHEGOR, la base, quand on lance des interview-sessions,
c'est de le faire après avoir envoyé les promos si vous voulez qu'on
vous parle dudit album en détail, et surtout d'y répondre.

Par Thierry, qui s'est pris deux vents successifs en interview et qui ne l'a toujours pas digéré...