Deranged - The Redlight Murder Case

- Note: 13/20

- Line-up:
* Thomas Ahlgren : basse
* Rikard Wermén : batterie
* Johan Axelsson : guitares
* Martin Schönherr : chant

- Track listing:
01. Watch me when I kill
02. Strip nude for your killer
03. Gently before she dies
04. Redlight murderess
05. So sweet, so dead
06. The killer wore black gloves
07. Formula for a murder
08. Death walks on high heels
09. Body puzzle

Prenez quatre Suédois qui s’emmerdent dans le grand Nord. Du coup, ils font un peu de musique et regardent des films ou lisent des livres sur les serial killers. Un jour, l’un d’eux tombent sur la vie criminelle de Ed Gein et le destin des quatre gamins change du tout au tout : ils feront du death et s’appelleront Deranged en hommage au guy Ed (les amateurs apprécieront le jeu de mot pourri). Ce n’est peut-être pas l’histoire officielle de Deranged, mais ça pourrait l’être.
Pour leur septième album et après une bonne dizaine d’année de métier, le combo fait une nouvelle offrande avec « The redlight murder case ». Et, pour confirmer leur fascination pour le meurtre et les assassins, il vous suffira de regarder la track-list. Les gars ont peu de vocabulaire. En même temps, est-ce qu’ils en ont vraiment besoin ? Pour faire du death bien gras comme le leur, la réponse est non. Après Dismember qui faisait du vrai death suédois, on a ici à faire avec un death tout aussi old school mais avec toutefois quelques nuances. Certains moments sont très « death&roll » et certains plans plus heavy apparaissent du côté des guitares. Le chant est très guttural, à la manière de Cannibal Corpse, d’autres poètes. Le tout donne un album sympa, mais sans grande surprise, qui pourra plaire aux amateurs purs et durs du style. Les autres n’y verront pas grand intérêt.
En tout cas, la dernière livraison de Regain Records laisse peu de place à la finesse. Rendez-vous au prochain épisode pour conclure la « death-trilogy » du mois de février. Pour l’instant, je pars courir dans les bois avec un couteau de chasse à la ceinture…


Par Oliv’