GAMMARAY - Land of the Free part.II

Un nouvel album de Gammaray est toujours un évenement dans le monde du heavy metal, surtout à la veille de leur vingtième anniversaire! Tout le monde salive déjà d'avance en pensant au programme que le groupe nous réserve pour cet évenement, avec la tournée annoncée en compagnie d'Helloween, rien que ça! Comme si cette nouvelle ne suffisait pas, le titre de l'opus Land of the Free, part.II intrigue déjà les masses, en particulier les fans du groupe, déjà conquis par la première mouture. De plus Majestic, étant beaucoup plus strict dans son ensemble, avait reçu un accueil plutôt mitigé à sa sortie. L'esprit Hansen s'y ressentait beaucoup moins. Mais la roue semble tourner cette fois, car le titre du disque engage le groupe à un retour aux sources salvateur, et les premières notes semblent nous conforter dans cette optique!
Comme toujours le speed mélodique est à l'honneur, "Into the Storm" n'en démord pas, c'est du Hansen tout craché! Les basses ronronnent comme un moteur de Boeing, les guitares crachent à 200 bpm, Kai éructe à souhait, Gammaray est de retour! "From the Ashes" dans la foulée pour ne pas perdre le rythme, avec une accélération sur le refrain, on headbangue à tout va! Petit interlude militaire avant "To Mother Earth", une ôde supersonic à Mère Nature, speed du début à la fin. "Rain" calme (légèrement) le jeu et se démarque par sa structure plus décalée par rapport aux précédents titres, et "Leaving Hell" poursuit sur la même voie, comme une suite. Le chant y est vraiment posé, ça surprend mais c'est agréable. "Empress" est un des morceaux les moins rapides et les plus travaillé, avec en bonus un peu de chant dark sur le refrain. Retour ausolos et riffs destructeurs avec "When the World", un morceau un peu plus sombre mais toujours speed. Une power ballade se terminant bien aggressif sert de base à "Opportunity", Kai n'aimant pas faire dans le mièvre en général. Petit passage Maidenien amusant à la basse rappelant fortement "Rimes of an ancient mariner" s'incruste à la 4ème minute avant de repartir de plus belle. "Real World" reste assez classique mais ne dénature pas l'ensemble, alors que la double pédale faisant office d'intro sur "Hear me Calling" nous ramène dans le style, les guitares et le chant achèvent de nous enchanter. là arrive la pièce maitresse de l'album, un titre de près d'un quart d'heure: "Insurrection". Le morceau "Heading for Tomorrow" nous revient alors à l'esprit tant les variations de rythme et de mélodie se succèdent, nous évitant la monotonie. On conclut donc cet opus spéléologique en beauté, et un frisson de nostalgie nous parcours alors qu'une pensée de bonheur fait éruption dans nos têtes: vivement le concert, ça promet!