MANTICORA -The Black Circus pt.1: letters + pt.2: disclosure

Attention pour leur prochain concept les danois de Manticora veulent frapper fort: ce premier chapitre (le deuxième est prévu pour le 11 Juin 2007) introduit l'histoire d'un cirque ambulant du 19ème siècle en Nouvelle-angleterre. Il est écrit sous forme de lettres qui raconte l'épopée d'un de ces hommes de voyage. Un programme ambicieux donc, mais le groupe est un coutumié de l'exercice puisqu'il s'agit là de leur troisième réalisation de ce type.
Ambiance gitane sur l'ouverture, la troupe est rassemblée autour d'un feu et chante ses malheurs, la guitare et le violon resonnent dans la nuit. La tonalité est très dark, les choeurs renforcent cette impression. Riffs rapides, le chant plaintif de Lars s'y accorde à merveille, on n'est pas depaysé. Le premier "Intuneric" marque une pose avant de reprendre les hostilités sur une guitare lourde et un clavier aérien, les choeurs spaces semblent des louanges au Dieu du cirque. Le second "Intuneric" prolonge l'histoire dans la même tonalité grave et enchaine sur un de mes morceaux préférés car progressif, mélodique et travaillé. Un des piliers de l'album. Première balade de l'album pour "Freakshow", toujours sombre, moment de tristesse dans l'histoire juste avant la dance des Gypsies. Les arrangements sont fabuleux, tout s'enchaine avec unité et originalité, mon second morceau préféré! Troisième interlude avant le plus long titre du disque, où Lars se lâche sur son chant. Plus simple dans les riffs, la rythmique rattrape le manque d'énergie des guitares, et un chant féminin intervient. Un dernier interlude narratif et le morceau final surgit en speed dans nos oreilles. Le chant y est plus brutal, la musique explose dans un dernier sursaut avant la fin, c'est la déflagration!
Même si le chant de Lars peut paraitre lassant sur la longueur, il donne une sensation d'unité à l'ensemble, qui renforce l'aspect conceptuel du disque. Toutes les compositions tiennent bien la route et sont bien liées entre elles, mais ce n'est pas étonnant avec ces maîtres du genre. On attend la suite avec impatience!

- Note : : 15/20

- Line-up :
Lars Larsen - Vocals
Kristian Larsen - Guita
Martin Arendal- Guitar
Kasper Gram - Bass
Mads Volf - Drums

- Track listing :
01. Entrance
02. Beauty Will Fade
03. Gypsies Dance Pt 2
04. Intuneric V
05. Haita Di Lupi
06. When The Soulreapers Cry
07. Intuneric VI
08. All That Remain
09. Intuneric VII
10. Of Madness In Its Purity

Disclosure est la suite de Letters, le deuxième volet de l’histoire « The Black Circus », narrée par une personne à travers des lettres racontant
l’histoire d’une autre personne. Ceci, vous le savez déjà, passons donc à sa deuxième partie encore plus sombre et ténébreuse mais aussi mystérieuse.
« Entrance », le titre d’introduction débute « Disclosure » par les quelques notes qui ont clôturé le premier chapitre Letters. Le reste de l’album long
de 42 minutes est écrit comme son prédécesseur, par de longs titres de 7 à 8 min entrecoupés d’interludes de 30 scd à 2 min 30 généralement composés de quelques
notes de guitares et même d’un grognement de loup ! Les titres sont épiques mais là où Manticora a particulièrement bien réussi son coup est dans la composition de cet
album conceptuel. Que ce soit avec Letters ou Disclosure, le projet est ambitieux et au combien périlleux mais les Danois s’en sortent haut la main avec des passages
tantôt épiques, tantôt ténébreux, … très reconnaissables, ce qui permet à l’auditeur de s’imaginer les scènes racontées. De plus, enchaîner un solo de guitare (relativement
long) sur un solo de basse est plutôt fort, ce qui prouve que le groupe trop méconnu par chez nous mérite que nous nous arrêtons sur leur discographie. L’album repose
majoritairement sur les guitares, Kristian Larsen et Martin Arendal assurent comme jamais leur partition de plus de 8 min, exécutée à un rythme effréné jumelé à un autre
très lent, chapeau bas. La basse de Kasper Gram est-elle aussi plutôt hallucinante et très audible. La batterie est surtout présente sur les parties épiques et se fait discrète
sur les autres, elle ne vous manquera pas de vous faire headbanguer. Le chant de Lars toujours aussi plaintif transmet autant d’émotion que sur Letters, renforçant les sentiments que nous procure cette histoire. A noter qu’ici que le chant est plus clairsemé que sur Letters, ce qui appuie l’ambiance ténébreuse que reflète Disclosure.
Le groupe a pris un risque à écrire The Black Circus : Letters and Disclosure. Risque parce que l’écriture d’un tel projet peu poser de nombreux
soucis comme celui de se perdre et au final écrire une musique décousue. Manticora l’a pris mais n’est pas tombé dedans, un risque qui s’est avéré être payant.

Par Clément

c'est Clément qui a écrit la part.2!
la même note c'est assez marrant
on s'est pas concerté promis!

ah oups erreur ! note de 15/20 ! je modif ! C'esr cela de faire des mises à jour avec 2 grammes dans chaque bras !