DEVIN TOWNSEND - Ziltoid the Omniscient

Un nouveau Devin Townsend, encore plus barré que les précédents (sisi c'est possible!)
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Il semblerait qu’après le trop experimental Synchestra et le controversé The New Black de Strapping Young Lad, le canadien déjanté aie souhaité asseoir son statut d’extraterrestre de la scène metal pour de bon avec ce projet délirant ! Ziltoid l’alien de la 4ème dimension, chanteur-guitariste et grand amateur de café noir à ses heures, ne serait-il pas juste une projection de son « moi » intérieur ? Parti d’un projet de spectacle de marionnette, il en découle finalement un des albums les plus psychédélique et original du savant fou. L’intro ZTO donne le ton d’entrée avec ses ambiances spatiales dignes d’un Mars attack ! On s’envole vers les étoiles avec By Your Command, la double caractéristique de SYL sur des riffs bien Townsendiens, on est en territoire connu, des petits breaks progressifs parsemant le morceau cmme toujours. Le clavier tient également une place importante dans cette oeuvre comme le montre le pont aérien vers le milieu du morceau. On repart saccadé sur Ziltoidia Attaxx, plus aggressif (d’où le nom) où Devin nous débale à nouveau l’étendue de sa tessiture de voix ! 1ère grosse pièce de l’album, Solar Winds démarre très calmement accompagné de claviers et choeurs, mais on ressort les grattes doucement à la 3ème minute. Magistralement orchestré ! Hyperdrive s’attaque à un registre plus léger, presque heavy-pop , on croierait entendre du 30secs to Mars (nom bien choisi), mais N9 se charge de remettre les pendules à l’heure tout en agrdant l’atmosphère de départ. Marche militaire pour Planet Smasher, rythmique cassée et lourde, avec encore une fois un chant très varié. Le temps d’une petite intro en forme de dialogue avec Omnisdimensional Creator, et Color Your World balance la sauce pour reprendre de la vitesse. 2ème grosse pièce de l’album, elle est variée et alterne passages calmes et enervés comme la précédente. The Greys reste plus traditionnelle et se termine en fondu pour introduire l’outro de cet opus Tall Latté, espèce de tranche de vie d’un café du coin !
Qu’on se le dise, Devin reprend du poil de la bête de l’espace, et c’est pas trop tôt ! Tous à vos soucoupes !