DIMMU BORGIR - In Sorte Diaboli

Alors cet album perpetue-t-il la souveraineté du groupe en matière de black sympho ou alors met-il un coup de poignard à leur crédibilité?

pour moi sans conteste cet album est une fois de plus une merveille!
venez donner votre avis

Edit de Clément : Voici la chronique !

Une question se posait sur toutes les lèvres des amateurs de Dimmu avant la sortie de cet album : vont-ils surenchérir dans l’orchestration grandiloquente, ou au contraire remettront-ils l’accent sur les guitares, pour un retour aux sources ?
L’intro trompe tout le monde : choeurs, violons, ambiance très proche de Death Cult Armageddon qui laissait présager encore plus de symphonie dans leur musique, mais le riff d’intro de Serpentine Offering fout tout le monde sur le cul (moi le 1er) et donne finalement le ton pour la suite. Dimmu n’a pas l’intention d’oublier ses racines ! Shagrath et Vortex toujours aussi impressionants et complémentairs, riffs saccadés et puissants, rythmique lourde et variée, le message est clair. Chosen Legacy reste dans la continuité alternant claviers et guitares, Conspiracy Unfolds rappelle parfois Spiritual Black Dimension dans l’atmosphère lugubre qu’il dégage et sa rythmique rapide, la double détonne dans Sacrilegious Scorn, et l’album prend des allures de nostalgie tellement il nous replonge dans les anciens opus, particulièrement sur ce morceau. On prend une pause bienvenue sur Fallen Arises, petit instrumental détente qui donne la chair de poule, mais on repart de plus belle avec Sinister Awakening, le réveil des grattes diaboliques ! L’album semble suivre une ligne conductrice dans les harmonies et le concept, ce qu’on retrouvait déjà sur le précédent opus. Le morceau le plus black du disque apparait avec Fundamental Alienation, les fans de la première heure crieront alleluhia ! Invaluable Darkness marque pour moi la plus belle intervention de Vortex en tant que chanteur sur un morceau toujours fidèle à l’ensemble, tandis que Foreshadowing Furnace semble au départ calmer le jeu pour finalement nous offrir une pièce de clôture digne de ce nom !
En résumé, ce septième album des norvégiens (sans compter lives et EP) marque un petit retour aux racines de leur musique sans délaisser le côté orchestrale qui a fait leur succès. Peut-être est-ce là la recette magique pour ralier sous la même bannière toutes les facettes de leurs fans !