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SONIC SYNDICATE - We Rule The Night

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SONIC SYNDICATE - We Rule The Night Empty SONIC SYNDICATE - We Rule The Night

Message  Yroenn Mer 21 Juil - 17:55

SONIC SYNDICATE - We Rule The Night
Sorti le 27 Août 2010 chez Nuclear Blast

Site oficiel: www.sonicsyndicate.com
Myspace: www.myspace.com/sonicsyndicate

- Note: 12/20

- Line-up:
* Nathan J. Biggs - Chant
* Richard Sjunnesson - Chant
* Roger Sjunnesson - Guitares
* Robin Sjunnesson - Guitares
* John Bengtsson - Batterie
* Karin Axelsson - Basse

- Track listing:
01. Beauty And The Freak -3:32
02. Revolution, Baby -3:24
03. Turn It Up -3:38
04. My Own Life -3:46
05. Burn This City -3:29
06. Black And Blue -3:29
07. Miles Apart -3:39
08. Plans Are For People -4:11
09. Leave Me Alone -3:56
10. Break Of Day -3:20
11. We Rule The Night -4:00

Sonic Syndicate, c’est un peu le mythe d’Icare revisité. L’histoire d’un groupe taillé pour réussir mais qui, à force de trop côtoyer le succès orchestré par son label, se brûle les ailes petit à petit. Si vous vous souvenez de ma chronique de l’EP Rebellion, vous vous souvenez également du changement de line-up majeur et de l’arrivée de Nathan, ainsi qu’une réflexion sur les titres de cet EP qu’on croyait taillés exprès pour le nouveau chanteur. Et bien finalement, ces titres étaient précurseurs d’une évolution de style. Mais à ce point…

Première chose à retenir pour ce nouvel album : oubliez ce que vous saviez du groupe. Oubliez la rage d’Only Inhuman (et encore plus celle d’Eden Fire, on en vient à se demander s’il s’agit bien du même groupe qui a sorti tous ces albums…), oubliez les alternances chant clair/chant hurlé sur quasi tous les morceaux, oubliez les refrains inspirés qui faisaient de cet album un bon album de death melo. Il est très difficile de considérer Sonic Syndicate comme affilié, d’une manière ou d’une autre, au death métal à l’écoute de cet opus. Dès lors, le monde va se diviser en deux catégories : ceux qui vont accepter ce revirement et ceux qui pleureront en repensant, par exemple, au show énergique du Wacken en 2007 (Ah oui, et il y a ceux qui n’aiment pas le groupe, mais je doute qu’ils soient en train de lire, là…).
Je vais mettre les choses au clair directement pour ceux qui ont lu la chronique de l’EP. Vous vous souvenez de ce que je disais du morceau « Burn This City » ? Et bien ce morceau s’avère être plutôt bon au milieu du menu d’aujourd’hui. Alors c’est soit dû à un effet d’habitude ou au fait que certains titres ici sont franchement mauvais (j’y reviens) mais le morceau passe presque tout seul maintenant.
Le souci avec le nouveau Sonic Syndicate, c’est que j’ai l’impression qu’il cherche plus à séduire un public estampillé « émo » qu’à satisfaire le côté métallique de son auditoire. Je vois déjà les réponses stéréotypées du style « Nous jouons la musique que nous aimons, nous ne suivons pas les modes. » Ouais. Bah le résultat, il est là les gars. Sortir « My Own Life » en vidéo, on a compris (Et les plans sur la bassiste qui se « bonifie » (ahem…) au fil des années, on a compris aussi… ). Ce morceau est une ballade avec un refrain qui m’a fait penser à du Stereophonics. Quid du public visé ici ? Et en plus, ils remettent le couvert, en plus sirupeux avec « Miles Apart » (encore qu’il y a de vagues cris loin, très loin derrière). Ce ne sont pas de mauvais morceaux, mais ce n’est pas ce que j’ai envie d’entendre en écoutant ce groupe. Point positif, Nathan montre de réelles dispositions vocales pour cet exercice. Heureusement d’ailleurs, parce que qu’est-ce qu’on l’entend, Nathan, dans ce skeud !
Objectivement, ce disque comporte quand même quelques morceaux bien couillus. Je pense à « Revolution, Baby », un peu plus old school ou encore « Break of Day » (où on se rend compte que Nathan ne peut pas lutter en mode “battle de voix criées”). L’opener, « Beauty and the Geek » me laisse perplexe. Le morceau fonctionne après quelques écoutes, on se surprend à fredonner le refrain, il y a une bonne alternance chant extrême/chant clair mais les guitares sont quelconques…
Et puis il y a toute cette partie du disque qui sonne "néo". « Turn It Up » et son phrasé rappé qui balance du « Motherfucker », le début de certains morceaux (« Plans are for People », « We Rule The Night ») et, la cerise sur le gros gâteau indigeste, la pompe de « From the Inside » de Linkin Park en mélodie d’intro/outro de « Leave me Alone ». Pour le reste du morceau, c’est du mid-tempo dispensable comme un bon tiers de l’album. Un tiers de mid-tempo, quelques ballades… je crois que vous avez compris où je voulais en venir.

A force de comparer avec Only Inhuman, je me suis demandé si je n’avais pas surestimé ce disque et je l’ai donc réécouté, histoire de me refaire une opinion. Je confirme. We Rule The Night est à des lieux de ce que proposait le groupe en 2007. Et c’est encore pire quand on réécoute le petit dernier à la suite de l’album cité. Ce n’était qu’il y a 3 ans… L’album sorti ici serait assez bon si on y rajoutait un peu de testostérone et s’il était amputé d’un ou deux titres dispensables. Une chose est sûre, ce n’est pas avec un disque pareil que Sonic Syndicate pourra prétendre à un quelconque titre de maitre des bacs, de la nuit, du monde. Ironie quand tu nous tiens…


Par Thierry
Yroenn
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