EATING SHIT - Paradox
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EATING SHIT - Paradox
EATING SHIT - Paradox
Sortie en Mars 2010 en autoproduction
Myspace: www.myspace.com/eatingshitgrindcore
- Note: 13/20
- Line-up:
* Braak : Basse / Chant
* L'anguille : Chant
* Freud : Guitares / Chant
- Track listing:
01. Beginning Alone
02. Dubitatif
03. Es 27
04. Kill Earth
05. Wall E
06. Boom Life
07. Bells of Sin
08. You my Kind, Human Kind
09. Love, Hate, Pain and Pleasure
10. Paradox
11. La Jeanlin Brune
12. L'Etrange Noël d'Es
13. Grind'N Roll
14. Hard Core
15. Forgotten Humanity
16. One Shot
17. Toto Va Trop Vite
18. For Meat
19. Auditive Illusion
20. Beowulf's Ride
21. Life
22. Laraikichno
23. Eating Shit (remix 2009)
24. Ending Alone
Sortie en Mars 2010 en autoproduction
Myspace: www.myspace.com/eatingshitgrindcore
- Note: 13/20
- Line-up:
* Braak : Basse / Chant
* L'anguille : Chant
* Freud : Guitares / Chant
- Track listing:
01. Beginning Alone
02. Dubitatif
03. Es 27
04. Kill Earth
05. Wall E
06. Boom Life
07. Bells of Sin
08. You my Kind, Human Kind
09. Love, Hate, Pain and Pleasure
10. Paradox
11. La Jeanlin Brune
12. L'Etrange Noël d'Es
13. Grind'N Roll
14. Hard Core
15. Forgotten Humanity
16. One Shot
17. Toto Va Trop Vite
18. For Meat
19. Auditive Illusion
20. Beowulf's Ride
21. Life
22. Laraikichno
23. Eating Shit (remix 2009)
24. Ending Alone
Pour moi il existe deux types de grindcore, ou en tout cas deux grands ensembles. Il peut être sérieux, réellement brutal tant dans la musique que dans le message, comme Cephalic Carnage qui ne plaisante pas avec sa musique par exemple. Du barbarisme à l'état pur, sans compromis. Mais il peut aussi être pris au second degré, voir complètement décalé, joué pour le délire. Eating Shit a choisi de se défouler dans cette optique, car de toute évidence le trip métallique de ces messieurs de Haute Savoie n'est pas à prendre au pied de la lettre.
Démarrer les hostilités par un coup d'accordéon (cocorico au passage) met tout de suite dans l'ambiance grosse déconne du trio. Grosse déconne, mais brutale déconne! N'oublions pas qu'il s'agit de grindcore, burlesque ou non. Le fait de se débarasser d'un vrai batteur permet d'ajouter en sauvagerie, mais perd beaucoup en naturel et en humanité. Sans ce coté organique, les blast omniprésents pourrait faire passer leur musique pour du métal indus. En revanche, à cette vitesse, j'imagine mal un vrai batteur tenir plus de 5 minutes.
Dans ce déluge apocalyptique, quelques temps morts amusants viennent faire incursion pour totalement couper la lancée: final doom pour "Love, Hate, Pain and Pleasure", "Hard Core" dont le titre parle de lui-même, ou encore le reggae parodique de "Forgotten Humanity" ou l'équivalent rap "Auditive Illusion". C'est amusant car malgré l'énorme bordel rythmique constitué sur cet album, on parvient toujours à retirer une mélodie générale, les petits gars de Eating Shit sont donc de vrais musiciens!!
Quelques invités font leur apparition sur ce troisième album. Ne vous attendez pas à de la superstar, ce sont les potes qui viennent prendre part à la fête: Alone fait sonner son accordéon au départ et à l'arrivée, Tristan "fait du black métal avec sa guitare" sur "Es 27", Mano Solo (involontairement) nous cite un passage de son morceau "Les Poissons": "ya tant de merde pour chaque jour sortir de mon cul, ya tout ce qu'on mange et tout ce qu'on tue", toujours tout en finesse! Je passe les guests vocaux qu'on aura peine à discerner des "gruiks" propres au grind, excepté sur le remix de "Eating Shit" que Lili vient nous hurler aux oreilles dans la joie et la bonne humeur.
Pur défouloir, une pointe de mélodie et de structure, mais surtout de la bière et des potes pour tout dévaster: Vous avez le carnage sonore du mois entre les mains. Zéro prise de tête, only fun!
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