MILKING THE GOAT MACHINE - Back From The Goats

- Note: 12/20

- Line-Up:
* Goatleeb Udder - chant, batterie
* Goatfreed Udder -guitare, basse
* Tony Goatana - guitare live
* JA Hornlicker - basse live

- Track-Listing:
01. March into shed
02. A tale of slaughtering
03. Surf Goataragua
04. Sour milk boogie
05. Goats got no clits
06. Rise of the wise goat
07. Bingo Bongo
08. Eaten blessed scum
09. Goatthrower
10. Feed the goat
11. Wasting away
12. The last unigoat
13. Born, lost and captured
14. Back from the goats

Myspace : www.myspace.com/milkingthegoatmachine


Adieu veaux, vaches, cochons... Tout fout le camps. Les célébrités vont faire les kékés à traire une vache devant les caméras de TF1, tandis que les vrais fermiers, eux, cherchent l'amour sur M6. C'est n'importe quoi ! Où sont les vraies valeurs du terroir, du bouseux, du tracteur ! Il y a plus de jeunesse, ma bonne dame.

Justement, des petits jeunes ont décidé de se rappeler le bon temps de la bouse et des meules de foins. Et accessoirement, du temps où l'agriculteur honorait les chèvres. Milking The Goat Machine, sympathique combo multinational (du norvégien au chilien, excusez du peu), a donc décidé de jouer la nostalgie en faisant... du grind core... ??? ... Non, non, vous avez bien lu. Les types nous pondent un premier album de grind qui fleure bon le purin avec des vrais morceaux de grind dedans. Quand je dis "vrai", c'est du vrai, de l'authentique, les mauvaises langues diront de l'éculé (non, ya pas de faute de frappe). Car si le concept est sympathique, les bruitages d'animaux originaux et les rythmes "moshpitiens" fort présents, tout cela sent tellement l'authentique que l'originalité musicale passe au second plan très loin derrière l'originalité du concept. Au début, on aura tendance à furieusement headbanguer en ne s'arrêtant que pour rire du cri de cochon qui vient de nul part. A la fin, on est passé à autre chose et le CD continue de tourner dans le vide. C'est bien ça le défaut de Back From The Goat. Là où un Gronibard ou un Ultra Vomit ont développé un concept original et ont réussi à le transcender, Milking The Goat Machine reste au ras des paquerettes.

Cet album est ce que j'appellerai un bon album à télécharger (légalement bien sûr. Et surtout faut pas fumer, ni boire, ni baiser, ni lire la Guilde du Mé... ah si, ça vous pouvez) : un bon délire qui ne justifie pas l'achat sur la longueur. Quoi ? La musique, ça se télécharge maintenant ? Eh ouais, Simone, tout fout le camps. Tiens, remet-moi de la soupe au chou, après j'irai rentrer les bêtes.

Par Oliv' (gentleman farmer)

C'est du Oliv' en grande forme!

Moi j'trouve que ça poutre une chose est sur la chronique c'est pas de la bouse.

Le pauvre Oliv' qui doit déjà supporter mes jeux de mots depuis... pfiou, plus de 12 ans! Il va être servi! (et va finir par nous dire "la ferme"? )

Oaui mais bon je suis d'accord notre Oliv' : Ce disque n'est pas de la daube, mais c'est pas du filet mignon n'ont plus, juste un bon rable ou un bon ragout qui vous gave au bout de deux jours à manger les restes !