PAIN - Rebirth

Après un premier essai autoproduit éponyme plutôt convaincant, le projet solo métal indus de Peter Tägtgren, PAIN,
attaque le second opus avec une certaine confiance. C'est le titre
"Supersonic Bitch" qui lance le débat tout en vitesse et pose les bases
du reste de l'album: un métal indus froid et synthétique, aux guitares
abrasives et puissantes, avec la voix claire caractéristique de Peter.
"End of the Line", le titre suivant, est avec "Suicide Machine" et "On
and On" une des bombes qui ont fait le succès de ce projet solo qui est
devenu un véritable projet par la suite, éclipsant presque le groupe
principal de Peter: Hypocrisy. Les sons et les beats électroniques sont
parfois mis plus en avant comme sur "Delusions", véritable hymne techno
que tout métalleux aimerait entendre en boite de nuit (même les
tecktonik apprécieraient)! Parfois ce sont les choeurs au clavier qui
priment ("Supersonic Bitch", "Parallel to Ecstasy"). Un petit interlude
("12:42") se glisse même au milieu de cette rage industrielle nous
faisant croire que la guerre est finie. "Dark Fields of Pain" quant à
lui rappelle fortement Rammstein tant il est lourd et grave.
Dans leur ensemble, ces deux premiers opus ne sont pas très
différents, excepté dans l'inspiration de Peter pour les mélodies
imparables, bien plus développée sur celui-ci. On sent que le
professeur commence à bien maitriser son monstre. Et c'est une tendance
qui ne fera que se confirmer au travers des albums suivants.