SEVEN THORNS - Return to the Past

      "Return to the past"... Voilà un album qui porte bien son nom ! Pourquoi ? J'y reviendrai après...

      D'abord, commençons par les présentations. Seven Thorns est un groupe danois ayant plus de dix ans d'existence (ils se sont formés en 1998). Otez-moi d'un doute : vous connaissiez ce groupe ? Ah, vous me rassurez... Il faut dire que l'histoire du combo n'a pas été de tout repos. Entre problèmes internes et conflits qui ont empêché un premier album finalisé de sortir correctement dans le commerce, on peut dire que les gars se sont battus pour exister.

      Est-ce qu'ils ont bien fait ? Voilà la question que lecteur un brin ironique se pose... Nous lui répondrons par un grand et catégorique "peut-être". Nous sommes ici en présence d'un happy métal correct, mais pas transcendant et tout de même assez éloigné des références du genre que peuvent être Gammaray ou Freedom Call. Les riffs sont efficaces mais pas d'un niveau technique fabuleux, ni d'une vitesse flamboyante. Les titres ont tendance à tous se ressembler, ce qui fait de Return to the past un bon album pour faire les poussières (le genre de skeud qu'on met pour faire autre chose en même temps). Le plus gros hic reste la voix du chanteur, Erik Blomkvist. Certes, le monsieur possède les arguments nécessaires à tout chanteur de heavy, mais la monotonie de son organe joue certainement beaucoup dans le sentiment de similitude des morceaux. Pour un gars qui a chanté dans un groupe qui s'appelait Platitude, c'est un comble !

      Reste le syndrome nostalgique que procure cet album pour tous ceux qui ont, à un moment ou un autre, écouté du happy métal en souriant comme un con. L'écoute de l'album m'a renvoyé vers une époque boutonneuse où des soli speed, des paroles idiotes et un castrat au chant me faisaient tripper. J'en suis revenu, mais d'autres chroniqueurs y sont restés (je ne citerai pas de nom). Rien que pour ce voyage dans le passé, je ne peux pas complètement descendre Seven Thorns.

Non, rien...