SECRET SPHERE - Archetype

      Secret Sphere fait parti de cette vague de groupes heavy métal symphonique venue envahir l'Europe d'Italie après l'avènement de Rhapsody. Ses deux premiers albums Mistress Of The Shadowlight en 1999 et A Time Nevercome en 2001 étaient de bons albums de heavy, simples et directs. Scent Of Human Desire en 2003 introduit une petite note progressive à l'ensemble, parfaitement dosée. Les deux albums suivants, Heart & Anger en 2006 et Sweet Blood Theory il y a deux ans, n'apportèrent pas grand chose de nouveau.


      Ce nouvel opus fait un peu office de synthèse de leur carrière. Remarquez, quand on fait le constat de l'évolution du groupe, elle est plus anecdotique qu'autre chose. Aucune révolution n'a métamorphosé leur style, seuls quelques petits éléments venaient s'ajouter ici et là pour qu'on ne puisse pas confondre un album avec un autre. Cette fois, c'est la voix extrême de Trevor (Sadist, death technique italien) qui vient endurcir "Line Of Fire" après une intro symphonique tout ce qu'il y a de plus traditionnelle dans le heavy, surtout venant d'Italie. Notez aussi la présence d'Alessandro Conti (Trick Or Treat) et Damnagoras (Elvenking) dans les chœurs tout le long de l'album.

      Pour le reste, rien de particulier ne se dégage de l'ensemble. Ramon n'a pas changé de voix (alors si vous aviez déjà du mal dans le passé, n'essayez même pas d'écouter cet album), les soli et les riffs reviennent comme dans le temps, et la double pédale fait parler d'elle. Cet opus est toutefois plus proche du speed des débuts que des derniers albums sortis, avec cependant la production moderne de ceux-ci.


      Comme j'avais préféré les deux premiers disques du combo rital, j'ai également plus accroché cette mouture que les livraisons 2006 et 2008. Mais ce n'est rien de plus qu'on bon album de heavy symphonique, très classique, qui va avoir du mal à sortir de la masse des productions lui ressemblant, légion dans leur pays (et dans le reste de l'Europe). Sympathique.

Speed comme à leurs débuts? C'est pour moi, ça!