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Iron Maiden - Somwhere In Time

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Iron Maiden - Somwhere In Time Empty Iron Maiden - Somwhere In Time

Message  The Grave Digger Sam 7 Juin - 13:48

IRON MAIDEN "Somwhere In Time"
Sortie le 29 juin 1986

Site Officiel: www.ironmaiden.com
Myspace: www.myspace.com/ironmaiden


Iron Maiden - Somwhere In Time Iron-maiden_somewhere-in-time

* Bruce Dickinson - chant
* Steve Harris - basse
* Adrian Smith - guitare
* Dave Murray - guitare
* Nicko McBrain - batterie

- Track listing :
01. Caught Somewhere In Time
02. Wasted Years
03. Sea Of Madness
04. Heaven Can Wait
05. The Loneliness Of The Long Distance Run
06. Stranger In A Strange Land
07. Deja-vu
08. Alexander The Great

[/center]



Somewhere In Time, est certainement mon album favori de la Vierge de Fer, raison suffisante pour en faire un article.
Tout d’abord, l’apparition du synthé. En effet, c’est la première fois qu’IRON MAIDEN
utilise cet instrument. Les puristes crieront au scandale, et pourtant,
ils seront forcés de reconnaître que cette évolution apporte énormément
à l’album et par la même occasion, au groupe (le synthé restera plus ou
moins discret selon les albums). L’album s’ouvre avec le très pêchu « Caught Somewhere in Time ».
Dès l’intro, on sent que la production est parfaite (pour l'époque). La
basse de Steve Harris se porte toujours aussi bien, les rythmiques
galopantes, si chères à Maiden sont de la partie, et Bruce Dickinson
est une fois de plus au top. Et quel solo ! Arrive ensuite « Wasted Years »,
son intro plutôt étrange avec une ligne de basse qui pointe le bout de
son nez avant que Bruce n'entame le premier couplet. Le morceau est
soutenu de main de maître par Nicko McBrain et un solo à la superbe
conclusion confère au titre l'étincelle qui n'est pas toujours perçue.
On enchaîne avec « Sea of Madness » qui se veut on ne peut plus direct. Le riff est plutot inhabituel pour IRON MAIDEN
et, comme tout l'album, apporte une nouveauté au heavy metal. La voix
de Bruce plane sur un refrain qui semble ramper comme une ombre. Les
solos sont une fois de plus très inspirés et se fondent litéralement
dans les nappes de synthé. Un bon morceau, mais le plat consistant
arrive. En effet, « Heaven Can Wait » est un véritable chef
d'oeuvre. Une superbe intro mêlant basse et guitare et ajoutant ensuite
une batterie très directe avant de déboucher sur un riff et une ligne
de chant extrêmement entraînants. Le pont vers le refrain est énorme et
le refrain proprement dit est inoubliable. Après une série de soli, on
tombe nez à nez avec un passage particulièrement heavy (quelle basse!)
et puis arrive une des nombreuses touches de génie de ce morceau. Si
les « Woh oh oh » ne vous mettent pas KO, le solo chorus le fera.
Splendide tout simplement. Le morceau se termine ensuite comme il a
commencé: en force.

« The Loneliness of the long Distance Runner
», au superbe refrain et aux lignes de guitare très mélodieuses vient
ensuite amener un peu de variété dans la rythmique de l'album. Ce titre
alterne en effet passages légers et planant avec lourdeur et vitesse.
On passe au splendide « Stranger in a Strange Land », inspiré
du livre du même nom, racontant l’histoire d’un explorateur du pôle Sud
perdu dans le désert de glace de l’Antarctique. Encore un riff
inhabituel et un son de guitare / synthé surprenant. Le groove de ce
morceau est unique. Que ce soit au niveau de la basse, de la guitare ou
du chant, on ne s'ennuie pas une seconde. Après une montée magnifique
on assiste à ce qui pour moi est le meilleur passage de l'album: le
solo. Mon dieu! Adrian Smith effectue là un travail remarquable et
permet à Maiden de s'envoler vers des contrées inexplorées. Magique. « Déjà Vu »
arrive tout en douceur avant de débouler avec une rythmique à 100 à
l'heure. Des paroles splendides (un de mes textes préférés de Maiden)
et la diction, très théâtrale, de Bruce confère à cette chanson un
pouvoir émotionnel très fort. La mélodie très légère de ce morceau
contraste avec certains passages typiquement heavy et les harmonies ne
sont pas là pour nous déplaire. La basse du seigneur Harris est plus
mélodieuse que jamais et l'album semble clôturé de manière bien
rythmée. Il n'en est rien car le très épique « Alexander the Great »
constitue un final grandiose. Après une superbe introduction, arrive un
riff « à la Maiden », soutenant une ligne de chant puissante et
saccadée. Les guitares, une fois encore, se renvoient la balle avec des
duos mémorables, soutenus par un synthé très atmosphérique. Les solos
font mouche et permettent à l'auditeur de respirer avant un final
prenant. En effet, cette façon qu'a Bruce de débiter son histoire est
impressionante. Tout comme le refrain qui fait véritablement décoller
la composition.
Somewhere In Time, avec son lot de
nouveautés, fait office de pivot dans la carrière de la Vierge de Fer.
De nombreux éléments étant utilisés pour la première fois ici se
retrouveront tout au long de l'aventure Maiden, qui, espérons le, est
loin de se terminer.

Par Maltesers

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