Emperor, Anthems To The Welking At The Dusk

- Note : 18/20

- Line-up:
Inshahn (chant, synthé)
Samoth (guitare)
Alver (Basse)
Trym (Batterie, Percussions)

- Track listing :
01) Alsvartr (The Oath)
02) Ye Entrancemperium
03) Thus Spake the Nightspirit
04) Ensorcelled by Khaos
05) The Loss and Curse of Reverence
06) The Acclamation of Bonds
07) With Strength I Burn
08) The Wanderer

Sorti en 1997, Anthems to the Welkin at Dusk fait partie des albums ayant marqué une génération. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Cette chronique ne fera qu'apporter quelques pistes et ne prétend à rien d'autre.
Après une intro majestueuse déboule le grandiose « Ye Entrancemperium ». Sa violence apparente fait sans doute de ce morceau un des plus directs de l’album. Pourtant, qui peut prétendre avoir assimilé ce monstre à la première écoute ? En effet, dans la grande tradition d’Emperor, cette composition est complexe et renferme des tonnes de perles musicales. La voix d’Ihsahn est d’une précision à faire pâlir Guillaume Tell et s’insère à merveille dans les nappes de guitare de Samoth. Bref, une ouverture plus que réussie. S’en suit le très symphonique « Thus Spake the Nightspirit ». Une véritable avalanche de riffs sur un blast quasi-continu jusqu’à une conclusion plus atmosphérique en chant clair. Durant tout le morceau, les guitares sont tranchantes et l’âme de ce morceau est presque palpable. Du grand art. Le blast est relancé et accompagne des guitares fort agressives. Après 80 secondes, le morceau change complètement et se transforme en une sublime œuvre symphonique. Une fois de plus, le travail d’Ihsahn au synthé est remarquablement bien fondu dans les parties de guitares. Le tout sur fond de doubles pédales. Des chœurs viennent s’intégrer à l’ensemble avant une dernière accélération et un larsen final. L’album continue avec une pièce majeure du Black Metal des années 90 : « The Loss and Curse of Reverence ». L’intro est très directe et ce morceau semble extrêmement violent à l’oreille des novices. Pourtant il n’en est rien. Si on creuse un petit peu, on découvre un travail de qualité, riche en « petits trucs » qu’on ne retrouve que trop rarement. Un véritable chef d’œuvre de la musique moderne. « The Acclamation of Bonds » nous réserve également d'innombrables trésors. Entre autres, des variations rythmiques à vous couper le souffle et un synthé qui alterne le lead et l’accompagnement. Le son de guitare « coup de fouet » est toujours là lui aussi. Le dernier vrai morceau de l’album et d’ailleurs l’un des plus complexes se nomme « With Strenght I Burn ». L’alternance des rythmiques endiablées et des passages atmosphériques si chère aux Empereurs fait encore une fois mouche. La force de ce morceau réside dans l’utilisation de voix claires. Ces voix créent à elles seules l’ambiance très froide de ce morceau. Les riffs et autres blasts reviennent en force deux minutes avant la fin du titre avec le soutien du synthé. La conclusion est quant à elle plus mélodieuse grâce à un joli solo. « The Wanderer », l’instrumentale de l’album, clôture un « Anthems to the Welkin at Dusk » dont on parlera encore longtemps.

Par Maltesers

Yes, la grande classe cet album !! D'ailleurs, l'intro de Ye Entranceempyrium a été écrite par Euronymous !!

Rien que cela !