THE BACHERTON GROUP - El Rojo

- Note: 14 /20

- Line-Up:
* Dan Maines- Basse
* Tim Sult - Guitares
* Jean-Paul Gaster - Batterie
* Neil Fallon – Guitares

- Track-Listing:
01. Time Horizon
02. Chancellor
03. Peruvian Airspace
04. Bien Clásico
05. Life On Lars
06. M(f)HS
07. The Gigantomakhia
08. Work 'em
09. Last Orbit
10. Bill Proger's Galaxy


Attention, OVNI! Quand je suis passé sur le Myspace de ce groupe avant de décider de le chroniquer, je me suis demandé pourquoi on l'avait récupéré sur un webzine métal. Et puis je me suis dit, « Allez, pourquoi pas, ça va me changer du heavy, et puis ça ne peut pas être pire que le dernier MANOWAR ». Une chose est certaine, c'est que ça change, et que c'est assez destabilisant.
THE BAKERTON GROUP est en fait un side-project d'un certain groupe dénommé CLUTCH. Je vois quelques lueurs s'allumer chez nos lecteurs, il y en a qui connaissent, et pour les autres (comme moi): c'est à première vue un groupe de stoner. Il s'est avéré que lors des répètes, les petits gars partaient dans des improvisations, et qu'ils se sont rendus compte que ça ne sonnait pas mal du tout. Pif! Paf! Pouf! Ils ont décidé d'en faire des albums, et voici donc le deuxième. Quand on sait tout ça, on comprend un peu mieux la musique qui sort des enceintes. On a ici droit à un patchwork de pas mal de choses: tantôt progressif, tantôt musique d'ambiance, franchement jazzy avec une pointe de stoner/metal. (Mais une petite pointe hein, du genre le tour de moulin à poivre à la fin d'une recette de cuisine.)
Le côté, ou plutôt la référence au métal se trouve en un nom: Per Wilberg. Oui oui, le claviériste d'OPETH qui joue ici de l'orgue Hammond, ce qui confère à certains morceaux un côté très 70s.(Aux premières notes de l'intro on pense tout de suite à DEEP PURPLE) Le côté metal, c'est la batterie qui s'en charge, mais ne vous attendez pas à du blast-beat non plus. On a une structure assez constante au cours de l'album: une base basse/batterie, et de l'impro, avec les guitares, du saxo (un guest), un gros côté free-jazz, pour ce que je connais de ce style. (A savoir quasi rien, mais bon...) Pendant « Peruvian Airspace », on pense aux RED HOT CHILI PEPPERS (si si!) et leur côté funky. Ca balance bien et la tête dodeline. D'autres morceaux plus calmes donnent l'envie de se lover et d'oublier la violence de ce monde. Reposant...Et attention, comble de la surprise dans cet album: des voix, sur le morceau « Work 'em » viennent apporter un petit peu plus de profondeur à la musique.
Une franche réussite donc? Je n'irais pas jusque là: de disque a ses défauts, en dehors d'un côté inaccessible et donc élitiste de la musique. Les plans à l'intérieur de chaque morceau sont parfois vraiment répétitifs, ce qui peut déranger à la fin de l'écoute. Mais il faut me l'avouer, j'ai trouvé un certain charme à écouter cet El Rojo qui pourtant n'avait rien pour me séduire... et si le prochain, c'était vous?

Par Thierry

Et c'est là que je réalise que ma chro était incomplète et que je n'avais pas crée de topic ici / mis à jour le lien à la fin de la page.

c'est pas grave ...
Pour parler de l'album, j'ai pas du tout accroché ! J'aime la musique accessible de suite, là c'est un peu trop élitiste pour moi, mais au moins je suis arrivé au bout de l'album.

Ah bah carrément, je comprends bien... ça m'avait un peu fait ça à la première écoute, mais comme j'ai dû m'accrocher pour pondre la chronique, finalement j'ai (un peu) accroché.