AFTERSHAVE - Peace on Moon EP

Thierry Ven 10 Aoû - 1:38

AFTERSHAVE: "Peace On Moon"

Sortie en juillet 2007, autoproduction

Site officiel: http://www.afterko.info

http://www.myspace.com/aftershavem13

AFTERSHAVE - Peace on Moon EP Aftershave_peaceonmoon

- Note : 15 /20

- Line-up:
Sacha : Guitare, Chant
Nico : Guitare, Chant
Ger : Basse
Aurélien : Batterie

- Track listing :
1) Every Street Sings a Song
2) The Way It Goes
3) Full Moon Madness
4) A Boy's Wet Dream
5) Generator
6) Leila (roots)

Après The Early Bird is Infected by Worms, démo prometteuse sortie l'année dernière, le groupe franco-belge revient avec un nouvel EP enregistré justement en Belgique.

Cet EP s'inscrit dans la droite lignée de l'album précédent. Il suffit d'observer le tracklisting pour s'en rendre compte.

La galette commence donc par deux nouveaux morceaux "à la Aftershave" Un début calme où la basse s'exprime, bientôt rejointe progressivement par le reste du groupe. Les "woooh" et "waaaing" témoignent d'un côté plus enjoué que précédemment, on a tendance à oublier le côté death/rock pour privilégier le garage-rock... surtout qu'il y a de la cloche! Sauf que voilà, c'est d'Aftershave qu'il s'agit, et que la structure des morceaux reste imprévisible, pour le plaisir de nos oreilles. Le côté death/rock donc revient vite à la charge et la tête se balance.

Alors pourquoi, est-on en droit de se demander, nous resservir 3 morceaux déjà connus, voire déjà présentés sur The Early Bird? Oui, oui, 3: "A Boy's Wet Dream" n'étant autre que le morceau précédemment connu sous le nom de "Seaside", et "Full Moon Madness" (non non, pas de reprise de Moonspell à l'horizon) et "Generator figuraient sur l'album. Donc pourquoi? Tout simplement parce qu'il s'agit là de toutes nouvelles versions, avec un nouveau son et une nouvelle énergie, beaucoup plus représentative de ce que peut faire le groupe sur scène, où il excelle. Plus de cris (sur "Full Moon Madness" c'est démentiel), plus de cloche, plus d'assurance, en gros les mêmes en mieux.

"Generator" se termine donc sur un cri bestial sorti des entrailles de l'ether et on pense que la fête est finie. Mais après 2 minutes de blanc, la guitare reprend pour "Leila" version roots. (bon, en même temps, c'est écrit sur le boîtier et y'a 6 plages...) Un instrumental long et entétant, très pink floydien dans ses harmonies, mais du pur Aftershave dans le son.

Voilà donc plus de 30 minutes d'énergie et de sensibilité sur un CD qui montre clairement le potentiel d'un groupe en constant progrès. Je conçois néanmoins qu'on aura du mal à accrocher au style aftershavien sans avoir pu vivre l'expérience de la scène. Si chaque rue chante une chanson, espérons que la consécration se trouve à la croisée de deux d'entre elles.

Par Thierry