ULF - Echo Promise

      Ulf est un groupe de rock/métal français, originaire de Nice plus précisément, fondé en 2006 sur une base hard rock modernisée. Le présent album est leur première réalisation (après un EP live acoustique intitulé Piece of Promise, sorti en Mars de cette année) et bénéficie d'une production très correcte, adaptée au style musical actuel des Niçois.


      Avec ce disque, Ulf pourrait prétendre à une place sur les ondes aux côtés de Hoobastank ou Nickelback, ces derniers faisant d'ailleurs parti de leurs références. Que ce soit en terme de qualité de son ou de qualité de composition, ils souffrent sans problème la comparaison, à tel point qu'on se demande s'ils sont bien français. Il faut dire que nous ne sommes pas réputés pour nos groupes de rock à l'internationale... En dépit de ça, les petits frenchies (qui ont réussi à ne pas tomber dans le hardcore malgré leurs origines sudistes) sont parvenu à sortir un produit très prometteur, très tendance, qui n'aurait aucun mal à conquérir la foule aidé par une bonne publicité.

      Il faut mettre en avant le fait que ce disque contient beaucoup d'hymnes, comme le morceau d'ouverture éponyme ou "Final Light" qui sont écrits sur une base rythmique simple mais variée, accompagnée d'une mélodie plaisante partagée entre des guitares donnant envie de headbanguer et un chant clair dynamique. Dans tout bon disque de rock, il faut des passages plus lents ("Hold on" a choisi ce rôle) et des morceaux romantiques qui font office de ballade ("Beyond My Will" occupe ce poste), mais il faut aussi des coups de nerf bien placés à l'image de "Deadangle". Et pourquoi pas également un titre bien à part, peut-être un peu progressif comme "Never Come Back". On termine en douceur mais pas trop à la manière de "Bleeding Breed" et le tour est joué!


      Si j'étais un peu plus porté sur le rock californien (sous sa meilleures forme, attention! Et en plus lourd), je rangerais certainement cet album de façon bien accessible en haut de ma pile de disques pour pouvoir le ressortir régulièrement. Mais j'aime trop le heavy métal des eighties pour faire ce genre de chose. En revanche, vous qui restez toujours à l'affut de la sensation FM du moment en désespérant de la qualité médiocre caractérisant les sélections hertziennes, vous devriez vraiment éteindre votre transistor et aller vous procurer Echo Promise chez un bon disquaire, car vous n'aurez pas la chance de l'entendre à la radio.